Manifestation du 7 mars à Besançon contre la reforme des retraites.

Publié le 8 mars 2023 à 10:32

Grève à Besançon : 16.000 dans la rue, une manifestation record contre la réforme des retraites

Le projet de réforme des retraites continue de faire descendre la France dans la rue. La preuve ce mardi 7 mars à Besançon, où 16.000 manifestants d'après l'intersyndicale (11.000 selon la police) ont battu le pavé. Un record depuis le début de cette fronde sociale. Revivez les moments forts du cortège, au cœur duquel toutes les générations mêlaient leurs voix, leurs slogans et leurs pancartes. Une nouvelle manifestation est annoncée ce mercredi à Besançon, jour de lutte en faveur des droits des femmes.

Circulation très difficile au centre-ville!

L'accès au centre-ville de Besançon s'annonçait extrêmement difficile à la mi-journée. 

L’intersyndicale CFDT-CFTC-CGT-FO-SUD-UNSA

avait également décidé de procéder au blocage symbolique de la mairie de Besançon entre 11h et 12h. Quelques tensions ont émergé entre usagers et manifestants, avant que les choses ne rentrent dans l'ordre.

Vidéo. Tensions dues au blocage de la mairie de Besançon

Sources de l'Est Républicain

Et après...

Les opposants à la réforme des retraites continuent à mettre la pression sur le gouvernement et le président de la République, après le succès de la mobilisation du 7 mars contre la réforme des retraites.

Laurent Berger, le patron de la CFDT, s’est réjoui à la mi-journée mardi 7 mars de la forte mobilisation contre la réforme des retraites.

« On a réussi notre pari qui était de montrer la détermination du monde du travail », a affirmé le leader de la CFDT, estimant que le gouvernement « ne peut pas rester sourd » à cette mobilisation.

Laurent Berger a fait état d’environ « 20 % » de manifestants en plus que lors de la journée du 31 janvier, qui avait réuni 1,27 million de participants selon les autorités, 2,5 millions d’après les organisateurs.

« Injustice sociale »!

Dans ce cadre, Laurent Berger a demandé une réponse du chef de l’État.

« Le président de la République ne peut pas rester sourd. On ne peut pas avoir ce silence maintenant qui dure depuis deux mois avec juste des petites phrases appelant à la responsabilité des uns et des autres sans prendre en compte le problème », a-t-il dit.

Sources Ouest France

 

Ajouter un commentaire

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire.