Une panne de climatisation est survenue vendredi dernier dans les immeubles de la City à Besançon, faisant monter la température jusqu’à 34 °C à l’intérieur des bureaux. Des conditions intenables pour les agents de Grand Besançon Métropole. Car la climatisation n’en est pas à sa première panne.
Travailler dans un bureau où il fait plus de 30 °C, ça donne des vertiges et des maux de tête. « Certains agents de GBM ne sont pas passés loin du malaise », indique Sandrine DELATOUR, secrétaire de la section CFDT de Besançon.
En cause, une panne de climatiseur vendredi dans les locaux de la City, où travaillent 200 fonctionnaires territoriaux de Grand Besançon Métropole (GBM). Lorsqu’ils sont revenus lundi au travail, certains bureaux avaient eu tout le week-end pour se transformer en étuve. « Des agents ont compté 34 °C dans leur espace de travail », ajoute Sandrine DELATOUR.
Déclenchement du télétravail
« Le groupe froid a bien été relancé lundi soir », assure Anthony Nappez, élu délégué de GBM en charge des bâtiments. Et ce mardi, la fraîcheur était revenue dans certains bureaux. Mais pas tous. Certains espaces très vitrés du 4 rue Plançon étaient encore très chauds ce mardi après-midi.
Des agents ne cachent pas leur mécontentement. « Ce n’est pas la première panne de la saison », explique la représentante syndicale. « Nous souhaitons que la direction des services adopte une note permettant de déclencher systématiquement le télétravail pour ceux qui le souhaitent, en cas de panne de climatisation. Lundi, certains fonctionnaires ont dû rester travailler sur place dans des conditions intenables. »
Du côté de la direction de GBM, on assure avoir fait le nécessaire : « Lundi matin, dès qu’on a su qu’il n’y avait pas de clim, nous avons laissé les agents partir en télétravail », assure Jean-René DESCARREGA, directeur général adjoint des services de GBM, en charge des ressources humaines. L’information a peut-être mis du temps à redescendre dans tous les services, concède-t-il.
Rénovation thermique
Vieillissante, la climatisation de la City ? Pas forcément. Les gaines et réseaux datent de la construction des immeubles, soit une trentaine d’années. « Mais le groupe de climatisation a été changé en 2016 », détaille Anthony Nappez. L’élu indique que des vérifications sont en cours pour connaître l’origine du sinistre.
Tout le monde s’accorde cependant à dire que la City a besoin de travaux de rénovation thermique. « C’est nécessaire et réglementaire », explique Gabriel Beaulieu, vice-président de GBM, en charge des finances et des ressources humaines. Pour le moment, le plan de réfection en est à la phase d’étude. « L’objectif est de commencer les travaux au deuxième semestre 2024 », explique Anthony Nappez. Toutes les huisseries doivent être changées et les vitres positionnées à la verticale seront équipées de brise-soleil orientables. Ce qui n’est toutefois pas le cas des vitres des parties bombées, placées sur le haut du bâtiment.
D’une façon générale, il s’agit d’isoler ce qui est considéré aujourd’hui comme une passoire énergétique. « Ici, on a très chaud l’été et très froid l’hiver », résume un agent.
Sources Est républicain :Maxime Courché/ Image Gif /Adobe Photoshop Eléments: Annie FRANCOIS
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