En ce jeudi 18 septembre 2025, Besançon a de nouveau vibré au rythme de la mobilisation sociale. Une semaine après la première journée d’action du mouvement « Bloquons tout ! », la colère s’est exprimée dans les rues, confirmant que le rejet des politiques d’austérité et des coupes budgétaires reste bien présent.
🔎 Le déroulé de la journée
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10h00 : près de 500 pharmaciens se sont rassemblés place de la Révolution pour dénoncer la réduction des remises commerciales sur les médicaments génériques. Selon eux, cette mesure menace la viabilité de leurs officines et l’accès aux soins pour les patients.
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14h30 : une grande manifestation intersyndicale a réuni plus de 5.000 personnes dans le centre-ville. En tête de cortège, les jeunes ont donné le ton avec des slogans puissants contre le gouvernement.
Le cortège a traversé le centre de Besançon, passant par Battant, la gare, le pont de Bregille et la préfecture, avant de se diriger vers Chamars pour une assemblée générale chargée de décider de la suite du mouvement.
✊ Une mobilisation large et unitaire
Dans la rue, on retrouvait :
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des salariés du public et du privé,
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des retraités,
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des lycéens et étudiants,
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et de nombreux élus locaux : la Maire de Besançon Anne Vignot, son adjoint Anthony Poulin, l’élue insoumise Séverine Vézies, l’élue communiste Aline Chassagne et le socialiste Jean-Sébastien Leuba.
Fait notable : cette mobilisation a été portée par l’appel commun des huit grandes organisations syndicales – une unité syndicale rare, qui n’avait plus été observée depuis la lutte contre la réforme des retraites en 2023.
📌 Ce que cela dit de la situation
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Les annonces budgétaires du gouvernement, centrées sur la réduction des dépenses publiques, alimentent une inquiétude généralisée.
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Les professionnels de santé, les jeunes et les territoriaux partagent la même crainte : que l’austérité dégrade encore les services essentiels, les conditions de travail et le pouvoir d’achat.
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La présence massive d’élus et de syndicats illustre un rejet politique et social transversal des choix gouvernementaux.
✅ La position de la CFDT Interco
La CFDT Interco – Besançon Ville / CCAS / GBM affirme :
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Les agents territoriaux ne doivent pas être les victimes de la dette et des coupes budgétaires.
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Les services publics doivent être protégés et renforcés, car ils sont le pilier de la solidarité et du quotidien des habitants.
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La mobilisation doit se poursuivre dans l’unité syndicale, en articulant contestation et propositions pour une autre politique budgétaire, plus juste et plus sociale.
✊ Parce que sans les services publics, rien ne fonctionne. Sans les agents, tout s’arrête.
Annie FRANCOIS pour le syndicat CFDT INTERCO section Besançon Ville-CCAS-GBM
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